Pour obtenir cette appellation IGP, il faut remplir un certain nombre de critères et inutile de dire que cela n’est pas chose aisée.
Par exemple, pour le vin, toutes les opérations réalisées depuis la récolte du raisin jusqu’à la fin du processus d’élaboration du vin doivent être réalisées dans la zone géographique considérée.
L’IGP est également liée à un certain savoir-faire et une certaine qualité reconnue. Toutes les règles sont inscrites dans un cahier des charges et font l’objet de procédures de contrôle, mises en oeuvre par un organisme indépendant agréé par l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité).
Du rouge, du blanc, du rosé : le vin francilien est varié ! Cependant, restez prudents : chaque bouteille contient un taux d’alcool minimum de 9 degrés. Les bouteilles issues de vignobles franciliens seront dorénavant accompagnées d’une pastille IGP : un bel atout commercial mais surtout la reconnaissance du travail des vignerons sur un territoire que l’on considère souvent urbain par rapport à ses voisins.
L’Île-de-France ne retrouvera pas son âge d’or avec ses 42 000 hectares de vignes (que l’urbanisation a remplacé au 19e siècle), mais ce retour à un vin reconnu est en bonne voie. Prochaine étape ? la labellisation ! (Source : www.yvelines-infos.fr)